Département très diversifié, l’Ain a la plus grande surface agricole de la région Rhône-Alpes Auvergne, plus de 247 400 hectares soit 47% de la surface agricole du département pour 4100 exploitations. Elle couvre ainsi 43% du territoire.
L’Ain occupe une place importante dans la production régionale de plusieurs filières:
Quatre filières dominent en chiffres d’affaires :
Le département compte près de 4100 exploitations, dont 2500 professionnelles employant 8200 actifs permanents (chefs d’exploitations, actifs familiaux, salariés) dont 3900 chefs d’exploitation.
Première activité animale sur le département, la filière bovin lait a une dynamique importante, notamment par la présence encore marquée d’outils de transformation, et le pôle technique de Ceyzériat. Elle est aujourd’hui confrontée à un enjeu fort de renouvellement des générations afin de maintenir le tissu économique et les emplois qu’elle génère au niveau local.
Elle représente 43% des productions animales du département.
De par sa situation, l’Ain bénéficie de la proximité de gros bassins de consommation : la région lyonnaise mais aussi l'Italie et la Suisse.
C’est la plus petite filière au niveau régional tant au niveau du nombre d'animaux que de producteurs.
Tous les chevriers de l'Ain sont en transformation à la ferme et en vente directe ou à un intermédiaire.
Quelques producteurs se mettent à valoriser leur réforme abattant et transformant leurs animaux en saucisson, viande préparée.
Les caprins ne peuvent plus être abattus à l'abattoir de Bourg. Ils le sont soit à Bellegarde sur Valserine ou dans le Jura.
La filière départementale s’appuie sur l’élevage de races à viande permettant d’obtenir des produits de qualité supérieure qui correspondent aux exigences de la demande locale.
Le département compte peu d’ovins mais reste très dynamique grâce à la Coopérative des Bergers Réunis de l’Ain (COBRA) qui souhaite davantage développer la vente locale avec la marque GIGOTIN, un agneau élevé sous la mère sans allaitement artificiel, gage de qualité et de traçabilité.
Production laitière :
La filière porcine a un poids important dans le département et représente près de 40 % des porcs produits en Rhône-Alpes.
Elle est aussi confrontée à un renouvellement des générations, l’installation nécessitant des capitaux importants et le respect d’une réglementation exigeante.
La filière bovin viande occupe la première place des productions carnées et représente 10 % de la production agricole du département. Elle pèse également au niveau régional, avec 1/5 des bovins de la région.
L’Ain est un département engraisseur de génisses et de jeunes bovins mâles grâce à son territoire, permettant d’avoir une orientation majoritairement polyculture élevage.
Le département bénéficie par ailleurs de la présence de l’ensemble des maillons de la filière, (organisations de producteurs, foirail, abattoirs), ainsi que d’un bassin de consommation à proximité.
Les outils techniques, commerciaux et financiers mis en place par les acteurs de la filière (notamment le fond filière Bov’ain) sont des atouts importants pour relever le défi de renouvellement des générations auquel est confrontée la filière.
La race Charolaise prédomine au sein du département, cependant elle perd un peu de terrain par rapport aux autres races comme la Limousine, la Salers et l’Aubrac.
La filière avicole représente près de 20 % des productions animales du département de l’Ain. Sa force réside dans sa diversité de gammes et d’espèces, et la présence de filières de qualité (Label de l’Ain, Prince de Dombes) et AOP à forte notoriété (AOP Volaille de Bresse). Cette diversité provient pour partie d’une demande forte de production locale par les abattoirs et ce pour toutes les gammes.
Elle peut s’enorgueillir d’un bassin de consommation important et surtout d’être l’une des seules viandes dont la consommation a augmenté ces dernières années. En revanche, le maillon production est confronté à un fort enjeu de renouvellement des générations, indispensable pour le maintien des volumes et de la pérennité des outils de transformation locaux.
Le Bugey est situé au Sud-Est du département de l'Ain. Le vignoble du Bugey est secret par sa taille puisqu'il couvre seulement 900 ha répartis en 3 îlots et produit 47 000 hectolitres.
Secteur de Cerdon : Vignoble situé sur de très fortes pentes exposées au sud à des altitudes parfois élevées (plus de 500m).
Secteur de Montagnieu : Le long de la rive droite du Rhône, ce vignoble orienté d'est en ouest sur un versant exposé plein sud se distingue sur certaines portions par ses pentes abruptes plongeant vers le fleuve.
Secteur de Belley : Des contreforts du massif du Colombier jusqu'au rivage du Rhône, ce vignoble rassemble une grande complexité de situations géologiques et topographiques.
Les vignerons ont retenu les meilleures parcelles souvent situées à mi-pente, exposées au sud afin de bénéficier de la meilleure qualité. Aujourd'hui, la production est de 30 000 hl.
Après 25 ans de détermination et de travail sur le dossier d’accession en AOC, les vins du Bugey ont obtenu le 28 mai 2009 l’Appellation d’Origine Contrôlée Bugey et l’Appellation d’Origine Contrôlée Roussette du Bugey.
Secteur de Seyssel
Un vin blanc bénéficiant de l’AOC. Son territoire est situé à cheval sur l'Ain et la Savoie.
La tradition piscicole de la Dombes perdure depuis plus de 1000 ans en respectant le milieu naturel et la biodiversité de notre environnement, constituant ainsi l’une des zones humides intérieures la plus vaste d’Europe occidentale.
Le poisson de la Dombes est l’emblème d’un territoire. L’APPED, Association de Promotion du Poisson des Etangs de la Dombes, a pour but de faire perdurer cet emblème.
La carpe et le brochet sont les 2 poissons les plus courants en Dombes.